Tableaux vivants qui retracent un parcours de femme, entre héritage du passé, vie indépendante et quête de l’amour vrai, la féminité passe pour se dire par la poésie et l’imaginaire du corps en action.
Théâtre physique et textes poétiques cherchent à rejoindre l’intimité d’un féminin qui émerge et se raconte malgré l’abus et son silence imposé. Le contexte? Une planète terre elle aussi “abusée” par notre société mondialisée dans lequel l’humain se perd et s’interroge.
Le public est invité à participer par son imaginaire, sa propre perception au sens du propos.
Rencontre avec Laurence, Abdou N’Gom son chorégraphe, Thomas Pousset son professeur et partenaire Tango, Denis Coret son poète associé, à l’issue du spectacle.
Le silence dans la décadence comme un canot de sauvetage, une porte vers l’innocence.
Pas mal, ça !
(…)
Quand nos enfants sont la dernière espèce en voie de disparition. Je peux m’empêcher de trouver ça triste.
Je peux rester au milieu, sur le fil, éternelle équilibriste de l’espoir qui ne dit plus son nom de peur de le perdre…et de retomber …dans le noir.
Non mais (…) Ce n’était qu’une pensée. Mais quel est le vrai pouvoir d’une pensée? Me direz-vous. Peut- elle éteindre la lumière? Ou … la rallumer?
Sans doute allez-vous croire que je suis devenue complètement folle! Vous aurez raison. Philosopher sur le Titanic planétaire, est une folie.
Qu’avons-nous de mieux à faire?
Est-ce que ce n’est pas tout ce qui nous reste? L’audace poétique d’une pensée qui s’arrache du réel pour essayer de tout réinventer?